Du rectangle aux carré

Afin de réaliser ses peintures, Charles Marcon choisit des matériaux « bruts », avant-gardiste d’une peinture respectueuse du développement durable, récupérant au gré de son environnement, des cartons mais surtout des plaques de bois usées par le temps, du contreplaqué et chutes d’isorel de tous formats, rectangulaires, parfois en forme de trapèze.
Plus classiquement et moins fréquemment, il peint aussi sur toiles.
Cependant, il retient le format quarante marine jusque dans les années 1990 puis affectionne particulièrement le format carré dans toutes ces dimensions, grand format de 120 x 120 cm à tout petit format 12 x 12 cm voire format minuscule 3×3 cm par amusement.

 

© Adagp, Paris, 2025

Format Carré Mélancolia 1993 – 30 x 30 cm

© Adagp, Paris, 2025

Format Carré Mélancolia 1993 – 30 x 30 cm

Du rectangle aux carré

Afin de réaliser ses peintures, Charles Marcon choisit des matériaux « bruts », avant-gardiste d’une peinture respectueuse du développement durable, récupérant au gré de son environnement, des cartons mais surtout des plaques de bois usées par le temps, du contreplaqué et chutes d’isorel de tous formats, rectangulaires, parfois en forme de trapèze.
Plus classiquement et moins fréquemment, il peint aussi sur toiles.
Cependant, il retient le format quarante marine jusque dans les années 1990 puis affectionne particulièrement le format carré dans toutes ces dimensions, grand format de 120 x 120 cm à tout petit format 12 x 12 cm voire format minuscule 3×3 cm par amusement.

 

© Adagp, Paris, 2025

Encre de chine Foule dans une ville 1984 – 30 x 30 cm

L’Encre de Chine

L’encre de Chine, joue un rôle fondamental dans son œuvre, dans ses dessins, où il l’associe parfois à du pastel ou crayons de couleur, y compris dans certains tableaux où il juxtapose encre de chine et peinture.
Ses dessins à l’encre de chine sont réalisés sur papiers épais et texturés, il dessine constamment du début à la fin de sa vie, en disant « Je trouve toujours de quoi gratter », geste minutieux et mouvement pointu de sa plume, abordant différentes thématiques, personnages de son imaginaire, paysages, danseurs, nature morte, animaux et tauromachie. 

 

© Adagp, Paris, 2025

Papageno 1990 – 80 x 80 cm

La peinture à la détrempe

Attentif à la stabilité des couleurs dans le temps, il s’affranchit d’une peinture à l’huile pour retrouver une pratique datant de l’antiquité,
à l’état « brut »,
la peinture à la détrempe, aujourd’hui peut être considérée comme davantage écologique. Il utilise des pigments purs mélangés à l’eau, amalgamés par un liant à base de colle.

Il travaille avec la matité et la matière des couleurs primaires, jaune cobalt, et ocres jaunes, bleus cæruleum et outre-mer, et rouge de cadmium et ne les vernit qu’occasionnellement, pour des portraits par exemple, préférant les laisser exprimer une plus grande intensité, dans le mouvement. 

 

La peinture à la détrempe

Attentif à la stabilité des couleurs dans le temps, il s’affranchit d’une peinture à l’huile pour retrouver une pratique datant de l’antiquité,
à l’état « brut »,
la peinture à la détrempe, aujourd’hui peut être considérée comme davantage écologique. Il utilise des pigments purs mélangés à l’eau, amalgamés par un liant à base de colle.

Il travaille avec la matité et la matière des couleurs primaires, jaune cobalt, et ocres jaunes, bleus cæruleum et outre-mer, et rouge de cadmium et ne les vernit qu’occasionnellement, pour des portraits par exemple, préférant les laisser exprimer une plus grande intensité, dans le mouvement. 

 

© Adagp, Paris, 2025

Papageno 1990 – 80 x 80 cm

© Adagp, Paris, 2025

New York 1984 – 20 x 20 cm

Le pastel

Dans la continuité de son goût pour les pigments purs, il pratique le pastel sec de couleurs secondaires.
Avec le pastel, il donne des textures subtiles et une lumière empreinte d’émotions à ces sujets, portraits, paysages et personnages.